J’écarte un toile d’araignée du visage.
Je l’ai fait tant de fois comme si je ne fus pas l’araignée morte.
Mourir tant de fois dans le temps et n’en devoir faire cas.
Combien d’étoiles jettons-nous au ciel
Qui, encore chaudes, reviennent nous tomber dessus.
Il y en a tellement que nous ne pouvons nous baisser pour les ramasser,
Que nous nous rendons compte que nous vivons en jetant au ciel
Les étoiles qui composent notre terre.
Et entre les piliers y court l’air.
Pour ne pas dire déçus nous appelons la solitude.
Béatrice Dansan
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